ECONOMIE - Bulles et krach: l'éternel recommencement?

Publié le par Cactus

tulipomania

 

 

Après avoir attentivement observé la représentation exponentielle de l’avidité aux bulbes de tulipes au XVII ° siècle, il est intéressant de passer en revue quelques bulles, plus ou moins connues, et surtout plus proches:

 

La Grande Dépression a été considérablement aggravée dans son déroulement par le surendettement qui s'était développé avant le krach boursier de 1929, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des États-Unis. Le montant global des dettes des particuliers et des entreprises s'est considérablement accru de 1921 à 1929.

Ce graphique présente le ratio d'endettement américain par rapport au PIB. Entre 1916 et 1933, ce ratio a augmenté de 100% pour plafonner à 270% environ. Il est redescendu quelques années plus tard à son étiage, à 150% environ.

 

dette1929-copie-1.png

 

Ci-dessous, l'indice des valeurs japonaises Nikkei, passé en 1981 de 7500 à 37500 en 1989...pour retrouver son niveau d'origine en 2003. Il tourne aujourd'hui aux alentours de 10000

 

 

nikei

 

Avançons dans le temps. En 1998, les espoirs dans les valeurs technologiques étaient un tantinet délirants. L'action France Telecom, partie aux alentours de 20€ et qui atteignait en mars 2000 le cours de 144,50€...s'effondrait en quelques années pour stagner misérablement à 17€. Il se dit que certains rêvent encore qu'elle remonte au dessus de son niveau de 2000...

  

 

 francetel

 

Une  autre qui nous concerne tous: le pétrole. Quelques catastrophistes voyaient le baril franchir le barre des 200 dollars. Pas de bol pour les Cassandre, après être passé de 37$ en janvier 2007 à 133,45$ en juillet 2008, un plus bas a été atteint en février 2009 avec un baril à ...7,15$! Il est auujourd'hui à 85$ mais sa rechute est imminente. Objectif? Au minimum 30$.

 

petrole

 

 

A l'étude de ces graphes, un détail est frappant:  de 1637 à aujourd’hui, la foule revient toujours d’où elle est partie ! Pas d'atterrissage en douceur, pas de soft landing, pas de retour tranquille à l'équilibre. Non, une chute symétrique à la croissance exponentielle.

 

Autant dire qu'il y a de quoi être dubitatif devant les partisans d'une stabilisation des prix de l'immobilier. Dans les Echos du 14 avril 2010," les professionnels ne voient pas de baisse à l'horizon". Mouais... 

 

 

jacques-friggit 1

 

 

Publié dans ECONOMIE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article